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questions envisageables sur le roman

QUESTIONS SUR LE ROMAN

Questions de connaissances


-  Expliquez les points de vue.

Maugan :


-  Quand le roman est-il né en France ?

Alejandro :  Le roman est né en  France au Moyen Âge .


-  Quelle évolution le genre romanesque a-t-il connue au cours des siècles ?

Maître Torres et Maître Peris :

Au XIIème siècle, sont nés les premiers romans en langue française. Le roman va peu à peu évoluer pour connaître au XIXème siècle son âge d'or.

en effet, le terme « roman » a été utilisé pour la première fois au Moyen  Age, pour désigner des ouvrages littéraires le plus souvent versifiés : la raison en est que ces ouvrages étaient écrits en langue romane, et non en latin.

Ainsi, nous pouvons considérer le Moyen Age comme la première des époques du roman, étant d’ailleurs le moment de la création de celui-ci. Le premier roman, loin d’être ce qu’on connait à actuellement, est un genre très caractéristique qui suivait les tendances de l’époque, ainsi au Moyen Age le genre romanesque présente des caractéristiques particulières et propres à lui mais surtout a son époque. Du à son caractère vulgaire, le roman est à son origine un ouvrage destiné au peuple, en effet, le roman fu au debut un support pour l’oral, pour les troubadours qui racontaient des histoires à fin de plaire un publique restreint. Nous pourrions remarquer un auteur entre ales autres, c’est Chretien de Troyes, auteur de nombreux ouvrages qui sont les ancêtres de nos romans actuels, c’est lui qui crea en partie les regles stylistiques du roman medieval. Les caractéristiques de ses romans, sont particulière, il cree un genre narratif,en enchaînant plusieurs épisodes, qui à la fois, créent plusieurs histoire, de plus, nous retrouvons deux types de personnages, les bons et les mauvais, catégorie déterminée par les actions de ses personnages qui accomplissaient ou non le code chevaleresque. Ainsi, les éléments culturels et religieux son véritablement mis en valeur et prennent une grande partie du roman. En outre, il faut ajouter que même si la thématique du roman chevaleresque est loin d’être la thématique actuelle des romans, certaines caractéristiques des ses romans, sont encore présentes de nos jours, par exemple, le protagoniste, le personnages plus important de l’oeuvre et la personne autour de laquelle se déroule toute une histoire. De plus, dès l’apparition de l’imprimerie, le roman a été un des genres les plus appréciés, notamment, du au fait de sa facilité de lecture et au contraire des autres genres plus nobles, nous avons la posibilité de nous mettre dans la peau du personnage, ce qui est un des motifs de son succès. Bravo les gars.





-  Qu’apporte le XIXe siècle au genre romanesque ?

Maxwell :


-  Qu’appelle-t-on un roman de formation ?

Beatriz : Un roman de formation ou d'apprentissage, aussi appelé Bildungsroman, est un ouvrage qui relate l’évolution morale et physique d’un personnage confronté au monde auquel les événements qu’il/elle vit le feront mûrir. Ce personnage est, la plupart du temps, jeune et naïf au début, cependant lors du roman il découvrira le monde ainsi que ce que c’est que vivre réellement et ce que cela implique. Le héros est souvent guidé par un mentor qui lui donnera des conseilles et qui l’aidera à atteindre l’idéal de héros ou d’homme cultivé. Ce genre littéraire est né en Allemagne à la fin du XVIIIº siècle, fruit de l’influence des Lumières reprenant son idée de mettre les connaissances à la portée de tous. Un exemple pourrait être Les années d’apprentissage de Wilhelm Meister écrit par Goethe en 1795 où un jeune marchand s’engage à découvrir le monde, l’amour et les différentes sociétés de l’époque en intégrant une troupe errante d’acteurs. Très bien.


-  Qu’est-ce que le naturalisme ? Le nouveau roman... ?

Maria Garcia :  Le Naturalisme est un mouvement littéraire qui eu lieu entre les années 1860 et 1890, c’est un prolongement du mouvement réaliste . Ce courant artistique suit les basses du réalisme car il essai de représenter le monde réel. Mais les écrivains naturalistes  s'appuient sur des travails de documentation sur la société et la nature humaine, pour pouvoir  décrire la réalité de manière très précise. Le but de ses écrivains et de faire de la littérature une science, c’est pour cella qu’ils affirmes que l’homme est déterminé par sont hérédité et son environnement. Ainsi, en s’inspirant du philosophe Taine, la psychologie et la personnalité des personnages peut s'expliquer par “les lois de l’hérédité”.Le Naturalisme est basée sur les idées du biologiste et fondateur de la médecine expérimentale: Claude Bernard. Celui-ci dit que le romancier n’est plus seulement un “observateur”, mais devient un véritable “expérimentateur” chargé, à la manière d’un scientifique, de formuler et de vérifier les lois concernant les comportements humains, les tempéraments, la société,..  Un exemple d’écrivain naturaliste est Émile Zola, il écrivit de nombreux dossier préparatoires avant de commencer ses oeuvres.


D’une autre part, le Nouveau roman, est  l'expression qui désigne les oeuvres d’un groupe d’écrivains français des années 50. Ces auteurs on voulut remettre en question les bases du roman traditionnel. Les essais d’ Alain Robbe-Grillet (Pour un Nouveau Roman, 1963) et de Jean Ricardou (Problèmes du Nouveau Roman, 1967 et Pour une théorie du Nouveau Roman, 1971)constituent une théorie du roman. Ils critiquent notamment les éléments traditionnels de l’écriture romanesque et s’inspirent des roman balzacien, de la notion d’intrigue et de l’omniscience de l’auteur. De plus, ces groupent d’écrivain appartenant au Nouveau Roman se sont inspiré de romanciers étranger tel que Kafka, Virginia et Woolf, ou encore d’auteurs français tel que Stendhal, Flaubert, Albert Camus (L’Étranger) et Jean Paul Sartre (La Nausée).. Les caractéristiques des oeuvres du Nouveau Roman c’est la dénonciation du personnage traditionnel, puisque ils préfèrent exploiter les flux de conscience, les personnages évoluent dans une intrigue énigmatique et les auteurs utilisent la conscience et la subjectivité pour étudier les étrangeté du monde: beaucoup de descriptions et participation du lecteur.  D’une autre part, le Nouveau Roman est caractérisé par la mort des personnages, ils n’ont plus de nom (réduit à une seule initiale) et subissent les conséquences de la société. Ceci est dû à cause de l’imposition de masse et aux doutes sur la nature humaine de l’époque. Finalement, contrairement au romanciers, les écrivains du Nouveaux Roman font une description subjective de la réalité. Très bien. Bravo.


-  Citez des auteurs réalistes.

Manuel et Alexandre G. :


Questions portant sur l’objet d’étude : le personnage, la vision de l’homme et du monde


-  Comment un personnage de roman peut-il transmettre une vision du monde au lecteur ? Par quels moyens littéraires ? (Pensez au point de vue, par exemple)

Amaia et Lili :

Amaia:

Le personnage est l’élément principal du roman. Il s’agit du fil conducteur de l’histoire, c’est à travers lui que le lecteur est plongé dans le roman. Ce genre littéraire est le plus utilisé pour représenter le réel et notamment la société et ses individus. Ainsi, il est facile de percevoir à travers chaque personnage de roman une vision du monde différente qui peut être transmise au lecteur. Les moyens littéraires permettant le mieux la découverte de la perception du personnage sont les points de vue utilisés par les narrateurs.

D’une part, la conception du monde du personnage est explicitement découverte par le lecteur à travers le point de vue interne qui nous permet d’accéder directement aux sentiments et pensées du personnage. Par exemple, dans le roman L’Étranger d’Albert Camus où nous retrouvons ce point de vue, le lecteur discerne instantanément le caractère étrange de ce personnage dont la vision du monde est absolument incompréhensible. De surcroît dans ce cas le style d’écriture adopté dans le roman illustre aussi la façon de penser du personnage et donc sa vision du monde extérieur. En définitive, la focalisation interne est celle qui permet la meilleure adhésion du lecteur au personnage et à son mode de pensée ou tout au contraire une distanciation de lecteur et du protagoniste.

D’autre part, nous retrouvons le point de vue externe adopté par certains auteurs dans leurs romans. Ce moyen littéraire ne nous permet pas de parvenir aux pensées du personnage, néanmoins, nous pouvons deviner leur vision du monde à travers leurs actes et la façon dont ils agissent. Dans le cas du roman La Condition humaine de Malraux, le personnage principal ; Tchen, est un assassin. Ses pensées nous sont dévoilées à travers le discours indirect libre qui nous permet à son tour de discerner l’esprit du protagoniste. Toutefois, étant donné l’absence de marques narratives dans le discours indirect libre, il est quelquefois difficile de distinguer si nous sommes face aux paroles du narrateur ou aux pensées du personnage. Certains auteurs comme Émile Zola utilisent ce procédé ambigu pour transmettre au lecteur leur propre vision du monde à travers leurs personnages de roman.

De surcroît, les traits de caractère, le statut social et même le physique d’un personnage  nous indiquent déjà partiellement la perception du monde  que peut avoir celui-ci.

Ainsi, un personnage de roman peut transmettre plusieurs visions du monde différentes à travers de nombreux moyens littéraires utilisés par l’auteur qui peuvent être aussi bien explicites qu’ implicites. Bravo.



-  Quelles qualités doit avoir un personnage de roman pour plaire au lecteur / pour être le héros du roman ?

Audrey :

Depuis sa création au XIIème siècle, le roman a énormément évolué et par conséquent l’image du personnage du roman a également changé. Dans ses débuts le roman n’accorde pas de grande importance au personnage en soi mais plutôt à l’histoire et ainsi le personnage ne possède aucun trait psychologique complexe qu’on puisse rattacher à la réalité. C’est seulement avec le roman moderne que l’on peut voir se développer l’individualisation du personnage: il possède une personnalité et on commence à discerner une certaine psychologie. Ainsi, ce nouveau intérêt pour le personnage, apporte une illusion de réalisme grâce à la description de certaines qualités qui le font différent. Je pense que c’est ce réalisme qui plaît particulièrement au lecteur de romans, l’impression qu’on pourrait parfaitement croiser ces personnages au coin de la rue. C’est pourquoi aujourd’hui l’image du personnage de roman stagne sur des personnages banals et auxquels on peut s’identifier par leur situation sociale ou par leur pensée. OK. J’ai modifié quelques petites choses.


-  Que savez-vous de l’évolution du personnage de roman au fil du temps ?

Elena et Alicia :

Alicia : Le personnage dans le roman a beaucoup changé selon l’époque et le contexte littéraire. On constate que, pendant le moyen-âge, le personnage de roman était tout d’abord un héros, un porteur de valeurs universelles.

Ce style de personnage fut conserver pendant beaucoup de temps. Mais à partir du XIX siécle, la notion de ”héros” et de “personnage de roman” arrive se séparer. Il se convertit dans une construction littéraire qui se veut emblématique (Balzac : Rastignac). Vers cette même époque, le personnage de roman commença à évoluer vers un personnage déterminé par son milieu social et son hérédité (ex = Zola)...


Jusqu’à alors, le seule rôle que le personnage de roman avait été celle de calqué l’être humain, reproduisant un effet réel sur le roman. Mais ce “personnage type de roman” fut bouleversée au XXeme siècle. Á partir du XXeme siecle, l’importance de l’Homme et sa perception du monde devint moins importante, ce qui fit place à “l’inconcient” qui changea le personnage du roman. Tout ceci est le contraire de ce que le personnage de roman été auparavant, ce qui fit qu’il changea radicalement. Plus de description, plus d’evolution…

La deriniére e´tape de l’evolution du persnnage de roman se mit en place lors de l’apparition du nouveau roman. Ce nouveau genre littéraire refusa le roman réaliste du XIXeme siécle. A partir de ce moment, le narrateur de roman ne será plus omnicient, il n’utilisera plus la 3eme personne, préférant la 2eme et la 1ere. Mais le plus important est que les personnage n’auront pas une personnaité fixe. Á partir du nouveau roman, les personnages peuvent  changer d’une page à l’autre. Ce n’est plus lui qui captive l’attention du lecteur, mais l’écriture en soit. Très bien.



-  Qu’appelle-t-on un héros positif / négatif, un antihéros, un héros collectif ?

Celia et Marta :

Le héros positif ou héros traditionnel, celui qui se distingue par ses qualités physiques et morales hors du commun, dont la beauté et le courage. Il est donc un modèle, c’est à lui que le lecteur s'identifie. Les chevaliers dont, Lancelot dans Les Romans de la Table Ronde ou , sont un clair exemple de héros positif.

Le héros négatif, qui est en opposition au héros positif, est un héros dépourvu des qualités morales qui fait notamment appel à la violence.

L’antihéros, est un personnage d’apparence banale, qui se trouve dans un monde qu’il ne comprend pas. Ce dernier se trouve à part de la société  et ses relations avec celle-ci sont difficiles. Un exemple  d’antihéros est Meursault, personnage du roman L´étranger qu’on vient d'étudier, ou même chez Voltaire dans Candide.  

Un héros collectif, comme bien le dit le terme qui le désigne, est un groupe de personnages qui agissent ensembles dans un but commun comme chez Alexandre Dumas dans Les trois Mousquetaires ou les Républicains espagnols  dans L’espoir de Malraux.


Cependant il faut pas oublier que le héros peut évoluer tout au long de l’histoire, c’est à dire, qu’il peut passer de héros positif à héros négatif par corruption, vice ou abus. De même pour un antihéros, qu’à travers des quêtes initiatiques peut devenir héros positif.

Quête initiatique: Un parcours initiatique est une série de preuves morales et physique qui apporteront aux personnage une maturité. Le personnage aspire à se fondre dans la culture de l’autre, pour avoir une meilleure connaissance de soit.

MARTA:


Le héros positif: aussi appelé héros traditionnel, fait référence à celui qui se distingue par ses attributs physiques (il est souvent beau, fort, …) de même que par ses attributs moraux (courageu, vertueux, intelligent…). On peut faire référence a l’héros du roman La princesse de Clèves le duc de Nemours.


Le héros négatif: Celui-ci ne distinguera pas par ses attributs physiques mas par ses actions; il est souvent corrupte et ses actions déclenchent en une destruction. Moralement il est amoral, violent et souvent on pourrait dire qu’il n’a pas d’âme. Comme George Duroy dans Bel-Ami.


L’antihéros: Comme Meursault dans L’Étranger de Camus, il s'agit d’un personnage d’apparence banale, ordinaire et qui se trouve à part, dans un monde, qu’on peut dire qu’il ne comprend pas.


Un héros collectif: Il s’agit pas que d’un seul personnage mais de plusieurs, de là le nom de “collectif”, qui agissent ensembles dans un but commun.


Il est à noter que le héros peut évoluer au cours du récit. Il peut passer de héros négatif à héros positif, par un désir de rédemption, ou l’inverse, par débauche et corruption, ou encore d’anti-héros à héros positif grâce à une quête initiatique.



Autres questions


-  Qu’est-ce qui différencie le roman des autres genres littéraires ?

Laura et Jorge :


Laura et Jorge:

Ce qui le différencie des autres genres littéraires:


  • Types de discours : narratif et descriptif.


  • Le récit a un certain point de vue et discours (monologue intérieur, dialogues, interventions du narrateur).


  • Parmi un ensemble de personnages, l'un d'entre eux (sujet ou individu problématique) réalise une ordre autour de laquelle se définissent des amis et des opposants (G. Flaubert à Madame Bovary).


  • La longueur : Il est long


Quelques exemples :


-  H. de Balzac : préface de La Comédie humaine

-  G. de Maupassant : préface de Pierre et Jean

-  E. Zola :Le Roman expérimenta

-  L. Goldmann :Pour une sociologie du roman

-  G. Lukacs :Balzac et le réalisme français

-  A. Robbe-Grillet :Pour un nouveau roman





-  Quelles sont les fonctions du roman ?

Chloé et Gustavo :

Gustavo: Les fonctions du roman dépendent du genre auquel il appartient. Il cherche souvent à divertir le lecteur, à le faire s’évader du monde extérieur, comme dans les romans policiers (Da Vinci Code, de Dan Brown), les romans d’aventures (comme les romans de Jules Verne), ou les romans historiques (Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas). Ceux-ci ont, en plus, le but de rendre le lecteur plus cultivé en l’immergent dans des époques passées (but didactique).

Puis, il peut avoir le but de réaliser l’analyse psychologique d’un personnage (La Princesse de Clèves) ou une analyse sociologique (Les Rougons-Macquart de Zola sont l’analyse sociologique d’une famille).

Ensuite, les romans satiriques ou philosophiques (Le Père Goriot, Balzac) ont comme objectif de faire penser au lecteur sur le monde dans lequel il vit, ainsi que les romans engagés (1984, Georges Orwell). Oui. La science-fiction est un terrain de réflexion sur le monde d’aujourd’hui.

Chloé: Gustavo a selon moi totalement répondu à la question en rappelant les trois fonctions principales qui sont: le divertissement représenté par les romans d’aventures, policiers ou encore les romans historiques; l’analyse des sentiments et ressorts psychologiques des personnages ou son évolution dans la société représenté par les romans picaresques ou d’éducation; et enfin la représentation de la société dans les romans réalistes ou naturalistes et les romans satiriques ou philosophiques.


-  Quel rapport le roman entretient-il avec la réalité ?

Eva :

  Selon moi, le roman et la réalité sont des termes que nous ne voyons pas souvent ensembles. Par règle générale, le roman raconte une histoire fictive donc, pas réelle. La seule exception peut être le roman historique où son but est de nous transmettre la réalité d’une époque précise par le moyen d’une histoire. Cependant, l’histoire racontée ne sera pas vraie ou aura toujours des détails inventés par l’auteur pour lui conférer plus d’attrait et plus d’émotion.

  D’une autre part, nous retrouvons d’autre cas de romans appartenant au mouvement réaliste ou naturaliste. Ces deux mouvements littéraires essayent de raconter des histoires encadrés dans une époque et un lieu réels. Dans ces cas, le roman et la réalité sont plus proches néanmoins, le récit est toujours utilisé comme un moyen pour transmettre les détails d’une certaine époque, société, lieu...ou pour mener des expériences scientifiques comme dans le roman expérimental de Zola.  Bien.


-  On dit parfois que dans un roman les descriptions sont ennuyeuses : qu’en pensez-vous ? // A quoi servent les descriptions dans un roman ?

Cristina et Raquel :

Raquel:Dans un roman les descriptions peuvent être ennuyeuses ou par contre essentiels. Personnellement, je trouve que les descriptions dans un roman sont ennuyeuses, elles ralentissent l’intrigue et marquent une baisse de l’intensité de l’action. Par fois les descriptions compliquent la compréhension du fil conducteur de l’action. De plus, elles peuvent entraîner un sentiment de frustration pour le lecteur qui veut connaître la suite et avoir des réponses à ses hypothèses. Finalement, je pense que les descriptions sont inutiles puisqu’elles  possèdent  des termes techniques et spécialisés (comme par exemple dans Germinale de Zola) qui doivent être acquis par le lecteur pour sa bonne compréhension et la fin de la lecture d’un description, le lecteur n’y retient presque rien ou alors il a du mal à enregistrer les détails. Pour conclure, d’après mon point de vue les descriptions ne jouent pas un rôle important dans un roman.

Cristina: Je ne suis pas totalement d’accord avec l’opinion de Raquel parce que faire des descriptions est très important pour l’action, le personnage et ainsi pour l’auteur.

Premièrement, la description a un rôle par rapport à l’action. Elle joue un rôle dans l’intrigue, c’est-à-dire, elle crée une atmosphère et elle a souvent un rôle dramatique. Deuxièmement, la description joue un rôle par rapport aux personnages, c’est-à-dire, elle fait un éclairage sur les personnages. Par exemple, l’intérieur d’une maison éclaire le personnage et son histoire. Finalement, la description mène à la vision du monde de l’auteur. Il peut donc faire des critiques de lieux, personnes ou mêmes ses actions.

Je pense que la description est essentiel pour enrichir la lecture du roman et l’image que le lecteur a du roman, puis pour enrichir même l’atmosphère du roman, ses personnages et ses actions et donc révéler une vision de l’homme et du monde.

-  Quelles qualités doit avoir un début / une fin de roman réussi(es) ?

Pablo :


Qualités d’un début de roman réussi:


Premièrement, le début du roman doit captiver le lecteur. Ceci peut se faire à travers le cadre spatio-temporel. En effet, l’auteur doit assurer l'intérêt du lecteur de lire son roman en lui proposant un cadre spatio-temporel qui attire son attention et éveille son désir de découvrir le reste de l’histoire. De même, un bon début de roman se caractérise par l’histoire elle même. Celle-ci doit être intéressante et avoir un bon démarrage d’une intrigue pour captiver autant l’attention du lecteur qui l’empêche d'arrêter de lire. Pour cela, il est nécessaire la présence d’un incipit original qui tente d’attirer le lecteur vers le roman. C’est le cas de Malraux dans l’incipit de La Condition humaine, où à travers le “in medias res” l’auteur cherche à transporter le lecteur à un moment crucial dans une atmosphère critique. Deuxièmement, l’auteur du roman doit tenter aussi d’établir un lien entre le lecteur et le ou les personnages principal(s) pour que l’un s’identifie avec l’autre.



Qualités d’une fin de roman réussie:


La fin d’un roman doit susciter une émotion. En effet, même si la fin n’est pas surprenante (par exemple: Il est à l’aéroport, il a son ticket, mais finalement, il se rend compte qu’il aime Adèle et fait demi-tour pour la rejoindre et la demander en mariage), ce qui est important, c’est qu’elle suscite une émotion parmi les quatre principales: peur, colère, joie ou tristesse (puisque la fin d’une histoire n’est pas systématiquement positive). Pour que la fin du roman soie surprenante, l’auteur ne doit pas se contenter de finir son histoire mais il doit tenter que le lecteur ai de l’intrigue pour savoir ce qui va se passer jusqu'à la fin du récit. Par exemple, imaginons qu’on est dans un match de football et que ’équipe que vous supportez peut gagner, perdre ou encore obtenir un match nul. Quoi qu’il se passe sur le terrain (des prolongations, des tirs au but…), à un moment, l’arbitre va siffler la fin du match. À un moment précis, un signal va indiquer cette fin. Ainsi, on nos garde sous tension jusqu’au moment où l’arbitre siffle la fin du match. De même, la fin d’un roman peut se constituer d’une chute qui surprend fortement le lecteur ou encore d’une double chute qui faire que le lecteur dépasse ses attentes.



-  Diriez-vous que la lecture des romans que vous avez étudiés cette année a contribué à modifier votre vision du monde ?


Tout le monde :

Gustavo: Cette année, le seul roman que nous avons étudié est Zazie dans le métro, un roman dans lequel, du début à la fin, il ne se passe rien, donc, je pense que nous n’avons pas pu changer notre vision du monde grâce à ce livre. Cependant, d’autres années nous avons lu des romans comme La ferme des animaux, qui, je pense, nous ont tous fait penser au monde dans lequel nous vivons, et, d’une façon ou d’une autre, nous ont fait changer notre vision.


Eva: Cette année, le premier roman que nous avons lu a été Zazie dans le métro de Raymond Queneau. Selon moi, ce roman n’a pas contribué à modifier ma vision du monde parce qu’il ne contient pas un message révolutionnaire/engagé ou des situations inconnues cependant, il m’a permis de connaître un exemple de roman différent à ceux que tout le monde lit, un roman différent aux lectures classiques. Grâce à Zazie dans le métro j’ai pu découvrir une autre face de ce vaste genre. Puis, la lecture de quelques extraits de romans où le personnage principal est un criminel comme Juliette ou La Condition Humaine m’a permis de connaître un autre point de vue où les actions pas “morales” ont une raison d’être et où on essaie de déculpabiliser ces personnages.


Audrey: Je pense que les romans les plus instructifs et qui sont capables de changer notre vision du monde sont ceux qui nous apprennent de nouvelles choses, sur des cultures différentes ou sur un point de vue différent au notre par exemple. Jusqu’à présent nous avons seulement lu Zazie dans le métro et personnellement je n’ai pas pu en tirer aucune nouvelle connaissance puisque comme nous avons remarqué en cours ce roman ne raconte rien. Par contre j’ai apprécié les quelques extraits que nous avons étudiés sur les personnages criminels car je pense que ceux-ci nous présentent une forme différente de percevoir les choses et la facilité de la littérature pour manipuler la pensée humaine et ceci aide donc à développer l’esprit critique.


Maria: Pour l’instant, le seul roman qu’on a lu en classe est Zazie dans le métro de Raymond Queneau. De mon point de vue, ce roman m’a ouvert un peu les yeux, il m’a fait réfléchir sur la société dans laquelle nous vivons. Puisque Queneau  fait une critique explicite et représente de manière très précise notre société, dans laquelle  on parle pour ne rien dire et  on laisse passé le temps sans que rien ne change. De plus, l’oeuvre de Queneau m’a permit de découvrir un autre type de roman, différents à tout ceux que j’ avais lu auparavant. Très bonne réponse.


Amaia: Jusqu’à présent, nous n’avons que lu Zazie dans le métro de Raymond Queneau. Ce roman n’a pas spécialement modifié ma vision de concevoir le monde étant donné que je ne partage pas l’idée de l’auteur qui déclare à travers ce roman surréaliste que nous ne faisons rien de notre vie.  Néanmoins, il a modifié la notion de roman et de personnage que j’avais. Le personnage n’est plus le héros et le protagoniste du roman, il peut aussi être vide et même interchangeable. Parallèlement, les extraits de romans que nous avons étudiés tels que l’incipit de La Condition humaine de Malraux, La Bête humaine de Zola ou L’Etranger d’Albert Camus que j’avais lu précédemment m’ont fait découvrir un autre univers, celui des romans purement psychologiques qui nous font rentrer dans la conscience de personnages  criminels, étranges et instables, dont les pensées ne nous ont jamais été dévoilées. Très bonne réponse.


Beatriz: Jusqu’à présent le seul roman que nous avons lu c’est Zazie dans le métro, roman que, selon moi, n’a pas changer ma vision du monde puisque le roman ne raconte pas une histoire, donc ne tient pas en haleine et même ennui le lecteur. Ensuite le fait que les personnages n’aient aucune importance, qu’ils soient facilement interchangeables et sans aucun caractère à eux, aide à que le lecteur soit incapable de rentrer dans sa peau et donc de voir sa vision du monde. De ce fait ça ne peut pas influencer la notre.  


Chloé: Le seul roman étudier en classe cette année est Zazie dans le métro de Raymond Queneau, ce roman n’a en aucun cas changé ma vision du monde mais peut-être celle de la place du personnages dans le roman. En effet il a été très surprenant pour moi d’observer la manière dont Queneau se sert des personnages comme de “jouets” qu’il utilise quand il en a besoin (ex:  Le « type »/ Pédro-Surplus/Trouscaillon/Bertin Poirée/Aroun Arachide qui est un personnage a plusieurs facettes). En revanche je ne partage pas sa manière d’insinuer que nous n’avons pas de but dans la vie. Réponse intéressante.


Carlos G:

Pour moi, les romans étudiés cette année m’ont offert une vision plus variée du monde. Zazie dans le métro et L’étranger sont les plus remarquables jusqu’à cet instant. Zazie dans le métro de Queneau m’appris que le monde peut se voir d´une manière disons surréaliste, c’est à dire, à travers la vision d’une petite fille innocente dont l’unique but est de visiter le métro, mais elle n’y arrivera pas. C’est un roman dont l’histoire n’a aucun sens et dont le parcours de celle-ci est absurde et presque nul. Ensuite, L’Étranger de Camus nous donne, comme dans Zazie dans le métro, une vision absurde du monde, où Mersault décrit d´une manière très basique le monde, mais ce n’est qu’à la fin du roman qu’il découvre la vérité de soi-même. Cette pensée existentialiste qui déclare qu’il est responsable de ses choix, ainsi qu’il est l’unique “manipulateur” de son destin est la vérité que Camus m’a, je crois, transmis. Finalement, je peux dire que cette variété de pensées contribue au développement de ma visée du monde, ce qui devient un acte très réconfortant pour moi. Très intéressant !


Alicia : Personnelement, je trouve que “Zazie dans le métro” m’a fait découvrir un nouveau type de roman et d’écriture, mais n’a pas vraiment changer ma vision du monde comme d’autres romans on put faire. Je crois que ceci se doit à que l’histoire que Queneau raconte dans son livre est creuse, est ceci ne m’as pas appris ni montrer quelque chose de nouveau. Je crois que c’est exactement ce que l’auteur voulait arriver à faire avec sont livre = écrire sans apprendre rien de nouveau, sans nous faire “grandir” sinon “vieillir”, comme dit Zazie à la fin de ce livre. Bien.


Celia: À mon avis, la lecture de Zazie et le visionnage du film n’ont pas contribué à changer radicalement ma vision du monde. Cependant, Queneau  m’a aider a rafraîchir la mémoire, puisque au lieu de le démontrer,  on se contente d’approuver d’un hochement de tête, qu’on est la race la plus intelligente. En effet, l’auteur nous montre que des fois on peut se trouver dans une situation aussi absurde qu’on ne se rend même pas compte.


Raquel et Critina: Cette année le seul roman que nous avons lu en classe est Zazie dans le métro. Ce roman n’a surtout pas contribuer à changé notre vision du monde. En effet, ce roman peut être qualifié comme “vide”. Tout au long de l’action il ne se déroule rien. Cela est accentué par le fait que l’histoire finit au même lieu où elle commence. D’autre part, nous sommes d’accord avec certains camarades qui disent que Queneau nous a fait découvert un nouveau type de roman où les personnages ne sont pas essentiels dans l’histoire puisqu’ils peuvent changer d'identité. C’est l’auteur qui décide tout ce qui va se passer. On revient alors a l’idée de Chloé que les personnages sont des jouets pour Queneau.




-  Quel intérêt y a-t-il à étudier un roman ?


Tout le monde :

Gustavo: Il y a plusieurs intérêts. D’abord, c’est un genre qui cherche à divertir le lecteur, il le fait s’évader du monde, et cela est peut-être le meilleur outil qu’ont les écoles pour faire que les élèves aiment lire dans une époque dans laquelle on lit de moins en moins. Puis, lire des romans historiques peut aider à situer les élèves dans un contexte qu’ils ont difficulté à comprendre ou à imaginer. Enfin, l'étude d’un roman engagé peut être utilisé pour faire d'intéressants débats, ou simplement pour faire réfléchir les élèves.


Eva: D’après moi, étudier un roman contribue aux connaissances littéraires de l’étudiant, il lui permet de connaître la façon d’écrire de l’auteur et son objectif. De plus, il lui garantit un enrichissement du vocabulaire et des savoirs sur la langue étudiée. Il lui permet aussi de voir les différences entre cette oeuvre et  d’autres lectures donc, de mener une analyse et une comparaison de deux ou plusieurs oeuvres. Puis, un autre intérêt est de motiver les élèves en étudiant un autre genre que ce ne soit pas de la poésie ou du théâtre (genres beaucoup plus difficiles et ennuyeux à lire en général), étudier un genre littéraire plus “moderne” et proche à eux.


Pablo T. : À mon avis les intérêts d’étudier le roman sont divers. Tout d’abord, le roman est actuellement le genre les plus lu, ainsi il mérite l’étude. Deuxièmement, le roman, est le seul genre qui nous permet d’analyser psychologiquement un personnage. En effet, dans les roman nous pouvons nous infiltrer, grâce au narrateur, dans les pensées les plus profondes des personnages, ce qui nous montre les tendances d’une époque, les propres pensées de l’auteur et beaucoup plus d’élément. Je pense, par exemple, à La condition humaine de Malraux, ouvrage qui nous plonge dans les pensées d’un jeune communiste révolutionnaire qui nous permet de voir et ressentir, les idées, les peurs, les troubles de tout un peuple dans un époque particulière. Troisièmement et pour finir, le roman est un des genre le plus libres et complexes, ce qui laisse à l’auteur beaucoup plus de liberté en ce qui concerne le style, les personnages ou tout simplement pour raconter l’histoire qu’il veut. Ainsi, il est donc intéressant d’étudier un genre si variant et complexe comme le roman, qui même s’il es connut depuis des siècles, il ne cesse ne nous surprendre.


Audrey: Le roman est une forme d’expression littéraire au même titre que la poésie par exemple, qui peut donc nous apporter des connaissances différentes mais qui sont tout aussi utiles. Par exemple je pense qu’il est très intéressant d’étudier des romans car contrairement à la poésie, le roman est beaucoup plus accessible et le style moins rigide ce qui permet de rapprocher le lecteur à l’histoire.


Maria: Le roman, comme tout les autre genres littéraires, est de très grande utilité pour instruire et cultiver aux lecteurs. Dans un premier temps, il existe des romans engagés qui nous aident à comprendre la façon de penser de quelques individus ou qui nous font réfléchir sur des sujets aussi importants comme notre société, les guerres, la pauvreté,etc. Il est aussi intéressant d’étudier des romans initiatiques, pour découvrir comment l’auteur à réussit a écrire un ouvrage dans lequel on peut s’évader facilement du monde réel. De plus, les romans historiques sont aussi de grande utilité pour nous transporter dans des époques lointaines et pour nous aider a comprendre la façon de penser des personnes ayants vécus dans d’autres époques et leur mode de vie. Finalement il est aussi intéressant d’étudier tout type de roman pour découvrir les différentes façons que les auteurs utilisent pour faire nous faire  passer leur idées.


Amaia:Le roman est un genre littéraire tel que la poésie ou le théâtre. C’est pourquoi je pense qu’il est intéressant de l’étudier pour que nous nous rendions compte de la diversité qu’il y a au sein du monde littéraire. De plus, le roman est un genre qui a énormément évolué et cela nous permet de réaliser les différentes transformations que subi un genre littéraire au cours du temps, des mouvements littéraires et des sociétés. En outre, le roman est le genre le plus utilisé pour représenter la réalité, c’est pourquoi ceci permet une meilleure identification du lecteur aux personnages et une meilleure adhésion de ce-dernier à l’histoire. Cela le rend à son tour nettement plus facile et paisible à lire qu’une pièce de théâtre. Accessoirement, en lisant on acquiert une culture aussi bien littéraire qu’historique, artistique ou autres et notre vocabulaire s’enrichit.  


Beatriz: Á mon avis le fait d’étudier un roman ou simplement de le lire peut aider une personne à voir le monde d’un manière différente. Ceci est possible grâce à tous les auteurs différents qui possèdent eux-mêmes de nombreux points de vue distincts et qui donc peuvent aider le lecteur à voir des choses que jusqu’à présent il ignorait. De ce fait, je crois que l'intérêt des romans est de les lire et de rentrer dans la peau des personnages sans avoir à les analyser, d’imaginer le monde que l’auteur décrit dans les livres et que se passerait-il si ce monde là pouvait être réel.


Chloé: Premièrement comme tout genre littéraire le roman est intéressant à étudier. Le roman apporte énormément aux lecteurs en représentant la réalité, il permet de l’aborder sous différents points de vue correspondant à ceux des différents auteurs. De plus selon moi il est plus intéressant d’étudier un roman plutôt qu’un poème, lors de la lecture de ce dernier on ressent une sorte d’échappatoire à la vie réelle, notre cerveaux se met en marche et met en scène avec une imagination propre à chaque individu l’histoire que nous lisons (évidemment c’est le cas seulement pour les romans d’aventures ou policiers). Mais le roman reste une source de connaissances importantes.


Carlos G:

Le roman est, comme mes compagnons l’on dit, un genre littéraire, comme la poésie ou le théâtre, qui est actuellement le genre le plus utilisé par les écrivains, ainsi que le genre le plus lu par les lecteurs. Cela mérite donc d’être étudié. De plus, le roman est un genre qui décrit la société, s’engage avec elle et la défend implicitement, ce qui peut nous permettre de connaître mieux l’histoire et la vie du peuple décrit à l’époque contemporaine du roman. Depuis son développement dès le XIIe siècle, le roman a connu la plupart des mouvements littéraires de l’histoire, ce qui permet d’étudier dans leurs récits les bases de ces mouvements littéraires. Ensuite, nous pouvons de même observer dans un roman la présence de différentes focalisations, connaissant ainsi l’opinion de l’auteur.


Celia: Le roman, en dehors du genre, est un code qu’il faut décoder. Je trouve très intéressant d’étudier un roman après l’avoir lu, et mieux si c’est en groupe. Puisque la lecture d’un roman est très individuelle est chacun peut en sortir une interprétation très différente. D’autre part, sans faire exprès, on peut laisser passer des détails, qu’une autre personne peut apercevoir. De même, l’étude du roman est très dynamique, contrairement à la poésie, que dans quelques cas, dû aux excès de procédés, elle devient très monotone. Je trouve plus intéressant d’étudier un fond, qu’une forme, même si les deux vont de la main.


Raquel: Le roman est un genre littéraire très utilisés par les écrivains. En effet, il possède plusieurs intérêts pour le lire mais je trouve que le principale intérêt du roman est de faire passer un message à travers une histoire. De plus, comme des camarades ont dit, il permet au lecteur de s’identifier avec le personnage ou alors de connaître un nouveau monde et par conséquent enrichir notre culture.


Cristina: Le roman est un genre littéraire qui a plusieurs intérêts. Premièrement, il aide à s’ouvrir, c’est-à-dire c’est une façon qu’a l’auteur d’exprimer son opinion à travers la critique. Un autre intérêt est de se cultiver et de pouvoir voir comment l’autre compréhenne le monde. Le roman est plus que le récit d’une histoire, c’est la manière dont l’autre voit le monde, c’est une manière de pensée. Un roman transcrit bien souvent des idées plus profondes. L’histoire est au service de la pensée de l'auteur puisqu’il met en scène à travers une histoire.


Laura: Un roman même s'il n'est pas historique sert à enrichir notre culture , car je crois qu'il est presque impossible d'écrire un roman sans insérer des faits historiques , des explication ( Zola par exemple). Un roman participe aussi au développement de l'imagination et de la créativité , chose qu'il ne faut pas négliger et qui joue un rôle très important dans la construction de la personnalité de l'individu. Le roman permet aussi de " découvrir la vie" en quelque sorte , c'est en lisant que tu peux découvrir différentes manières de penser et de réfléchir , et cela te permettra de forger tes propres avis , avoir ta propre conception de la vie. Finalement on peut dire que lire c'est aussi un moment de plaisir, c'est voyager.


-  Quel est le rôle du lecteur dans la lecture d’un roman ?


Carlos G : Le lecteur est chargé dans la lecture d´un roman de lui donner de l´importance à ce roman, étant donné que l´écrivain l´a choisi pour être le destinataire de ses propos ou même pour être l´un de de ses personnages. Sans un lecteur, les oeuvres littéraires n´auraient pas d´importance. Cela nous permet de dire que le lecteur est vital pour le roman, puisque sinon l´imagination utilisée par l´auteur est inservible, il a une place qui est tant intérieure comme extérieure qui lui permet d'avoir un esprit critique face à ce roman.


Gustavo: Comme dans tous les arts, le rôle du lecteur dans le roman, et dans la littérature en général est celui de l’interpréter à sa manière, et d’en tirer ses propres conclusions. Cependant, dans le roman, le lecteur a peut-être un rôle plus passif, il doit plutôt s’amuser que faire un grand effort d’interprétation, puisque le roman tend à être plus explicite et plus compréhensible que certains genres comme la poésie.


Audrey: Il y a autant d'interprétations que de lecteurs. C’est pourquoi chaque lecteur peut faire du roman qu’il lit l'interprétation qu’il veut et en tirer des connaissances différentes. C’est donc au lecteur en soi de décider de son rôle dans la lecture: il peut prendre part et en faire une lecture approfondi pour développer son esprit critique et sa réflexion personnelle, ou bien en faire un passe-temps agréable et l’utiliser pour s’évader en se laissant séduire par l’histoire.


Amaia: Le rôle principal du lecteur dans la lecture d’un roman ou de n’importe quel autre genre est celui de l’interprétation. Ou c’est plutôt ce que recherche l’auteur. Néanmoins le lecteur, lui, est libre d’interpréter sans retenue ou de ne pas interpréter simplement. Il y a donc plusieurs niveaux de lecture. En entreprenant la lecture d’un roman le lecteur peut aussi bien le concevoir comme un passe-temps ou peut tenter de réaliser une lecture plus approfondie du roman, de l’histoire et de ces personnages.


Beatriz: Le rôle du lecteur change en fonction du roman que l’on lit. Certains romans ont besoin d’un lecteur attentif qui s'intéresse au sens de chaque phrase pour découvrir ce que l’auteur veut réellement dire à travers elle. D’autres ont besoin d’un lecteur qui ait de l’imagination pour voir ce que l’auteur voyait lorsqu’il écrivait le roman. Cependant, même si le rôle du lecteur change sur certains aspects selon l’oeuvre, dans la littérature ainsi que dans l’art, il est toujours chargé d'interpréter l’oeuvre. L’interprétation est guidé par l’auteur mais c’est au lecteur de décider comment lire les phrases, les vers et les tracés jusqu’à former une opinion.


Chloé: Le lecteur peut avoir deux rôles dans la lecture d’un roman, il peut être qualifié de juge mais aussi “d’esclave”. Juge car premièrement les livres n’auraient lieux d’être sans lecteurs, livre qui, peuvent plaires ou non selon les goûts du lecteur, et surtout car chaque lecteur interprète d’une manière personnelle. Il est aussi dépendant de l’auteur le nombre d’informations est limité par l’écrivain qui a aussi un grand pouvoir d’influence sur le lecteur.


Laura: Le rôle principal du lecteur est d'interpréter le roman aussi bien que de le juger. Il doit l'interpréter à sa façon pour “le faire sien” et pouvoir tirer ces propres conclusion. Et le juger car sans lecteur il n’y aurais pas de roman. On peut dire que le roman et un genre plutôt facile qui vise majoritairement à divertir le lecteur plutôt que de l’instruire.



-  Qui est selon vous le plus grand romancier français ? Pourquoi ?


Tout le monde :

Carlos G : Pour moi, le plus grand romancier français est Victor Hugo car sa manière d´écrire arrive à imprégner le lecteur ses propos. De plus, les thèmes qu´il évoque dans ses oeuvres tels que la misère, la pauvreté ou des sentiments universels touchent le lecteur et le font s´identifier avec l’écrivain. Enfin, son engagement pour le bien de la société se reflète dans ses livres, et cela fait de lui une personnalité admirable.


Pablo Cardona: Le plus grand romancier français est certes Victor Hugo comme l’a dit Carlos mais celui-ci s’inspira de Chateaubriand pour devenir romancier car depuis son enfances il voulait être “Chateaubriand ou rien”. Cette citation montre l’admiration de Victor Hugo envers Chateaubriand, qui est pour lui le chef du mouvement romantisme.


Gustavo: Pour moi, le plus grand romancier français est Chrétien de Troies. Il est à l’origine de ce genre, même s’il écrivait d’une façon complètement différente à celle des autres, et, sans lui, nous n’aurions eu ni Hugo, ni Balzac, ni Zola.


Laura: Je partage aussi l’opinion de Carlos, Victor Hugo est le plus grand romancier français pour moi. Dans un premier temps on peut dire que ces oeuvres sont universels ils touchent des propos où le lecteur peut s’identifier et donc comprendre avec plus de faciliter. De plus, on peut dire que ces oeuvres crées une réaction chez le lécteur et peuvent lui faire changé sa vision du monde.


Eva: Je crois que cette question a plusieurs réponses mais, si je dois choisir un seul je dirais Zola. Selon moi, il fut un des auteurs plus importants par ses idées et son engagement. Le mélange des sciences avec lettres qu’il exposa dans ses oeuvres et ses idées naturalistes de montrer la société telle qu’elle est eu un grand impact dans la société de son époque et sans lui, le roman n’aurait pas pu s’étendre et se développer si rapidement.


Audrey: Personnellement j’aime bien Guy de Maupassant par ses nouvelles car le fantastique est un genre que je trouve assez prenant et qu’on ne peut pas lâcher jusqu’à ce qu’on a fini de lire. J’apprécie aussi particulièrement les nouvelles à chute qui ne cessent jamais de me surprendre et l’ambiance qu’il arrive toujours à introduire même dans ces nouvelles les plus courtes: une ambiance inquiétante et pessimiste très propice au genre fantastique.


Maria: Comme l’on déjà dit plusieurs de mes camarades, les plus grand romancier français est Victor Hugo. Celui-ci a réussit à captiver de nombreux lecteurs car, dans plusieurs de ses ouvres,il dénonce la misère de l’époque et en général la société du XIXème siècle . D’une autre part, tous les ouvrages d’Hugo transmettent des sentiments tantôt d'enthousiasme tantôt de désespoir. Cet aller et retour des sentiments sont très  reliés a sa famille concrètement à sa fille Léopoldine. Finalement, Hugo était aussi un homme politique, il soutenait la démocratie et la République, dont il décida d'abandonner Louis-Napoléon après sont coup d’état.


Amaia: À mon avis, un des romanciers français que j’apprécie le plus particulièrement est Guy de Maupassant. Les histoires de ses romans sont d’une réalité surprenante et atroce, et bien que terribles restent du début jusqu’à la fin captivantes. De même, ses récits fantastiques sont aussi absorbants notamment à cause de leurs chutes toujours inattendues et effrayantes. De plus, j’adore son style d’écriture et les descriptions si minutieuses qui apparaissent dans toutes ses œuvres.


Beatriz: Je ne pense pas avoir lu suffisamment de romans d’auteurs français pour dire qui pourrait être le plus grand romancier, mais si je regroupe tous les romans et extraits de romans que j’ai lu pendant ces dernières années de collège et lycée je dirais que l’auteur que j’admire le plus est Montesquieu. Le roman épistolaire des Les lettres persanes dont je n’ai lut que plusieurs extrait m’a semblait très intéressant grâce au mélange de deux tendances du XVIIIº, le roman épistolaire et l’exotisme d’Orient puisque les personnages principaux sont deux jeunes persans.


Alicia: Comme Bea vient de le dire, je pense moi aussi que ma culture en littérature française ne me permet pas de décréter quel est le meilleur auteur français. Mais j’ai beaucoup aimé lire des romans de Victor Hugo et de René Barjavel. Chaque fois que je lit un roman de Victor Hugo, je suis emerveillé par les histoires emouvantes qu’ils raconte(ou dénonce), mais d’autre part j’ai toujours préféré les romans fantastiques, dont j’ai beaucoup apprécié les romans de Barjavel que j’ai lu.


Chloé: Selon moi il est dure de ne pas mettre la majorité des romanciers français sur le même piédestal, mais j’apprécie beaucoup Balzac. Dans la comédie humaine il mélange des romans fantastiques, réalistes, philosophique ainsi que des études analytiques. En faisant souvent revenir les thèmes de l’argent, des milieux sociaux, de l’hérédité… il fait une description très réaliste de la société de son époque. Ce qui le fait devenir: l’inventeur du roman moderne.


-  Quels sont les romans qui vous plaisent / vous déplaisent ?


Tout le monde :

Gustavo: Les romans que j’aime lire sont les romans d’aventures et policiers, pour me distraire, mais aussi les romans engagés, puisque généralement j’admire les auteurs, et ils m’aident à réfléchir sur le monde et sur comment je pourrais le changer. De plus, j’aime beaucoup plus lire en espagnol que dans d’autres langues, puisque généralement je comprends mieux et cela m’est plus agréable.

Les romans que je n’aime pas lire sont ceux qui, tout simplement, je ne comprends pas, parce que, puisque je ne capte pas de message, je ne peux faire aucune réflexion.


Audrey: Généralement j’aime bien les romans fantastiques avec lesquelles je peux m’évader et m’introduire dans le monde fictif qu’ils décrivent. D’autre part, j’apprécie lire de temps en temps un roman sur la deuxième guerre mondiale qui me paraît assez intéressante. J’aime pas du tout les livres où il se passe absolument rien parce qu’il y a une cinquantaine de pages de description et les romans où les personnages meurent à la fin me frustrent parce qu’on ne peux plus imaginer la suite du roman là où l’auteur à mis le point final.


Maria: Personnellement, j’aime bien les romans initiatiques car ils nous permettent de nous évader de la réalité et   nous aident a nous introduisent dans un monde fictif dans lequel on peut se sentir identifier avec un des personnages. Mais aussi, les romans d'apprentissage sont très intéressants puisqu’ils nous racontent la vie d’un personnage, le parcours qu’il a suivit pour arriver a sont but. De mon point de vue, ceci peut nous inspirer beaucoup et nous aider à poursuivre nos objectifs dans la vie.


Amaia: Personnellement, les romans que j’apprécie le plus sont les romans réalistes. Étant donné que les personnages et le contexte sont inspirés de notre vie quotidienne, nous pouvons plus facilement nous identifier aux personnages, nous mettre dans leur peau et ressentir ce qu’ils ressentent. Dans le cas des romans historiques, nous apprenons de nouvelles choses sur les lieux, les mœurs et la société de l’époque ce qui est à mon avis très intéressant. Cependant, j’aime bien aussi même si j’en lis nettement moins les romans surréalistes. Contrairement à ces derniers, j’ai plus de mal avec les romans fantaisistes parce que je les juge moins instructifs et passionnants que les autres.


Carlos G:

Pour moi, les romans qui me plaisent sont surtout ceux qui racontent des aventures et qui, â la fin de l’histoire, me font penser sur la “vie”, c´est à dire, ceux qui en même temps divertissent et qui te font penser à un univers irréel mais incroyable dans lequel tu peut t’immerger. De plus, ce roman doit avoir aussi la qualité d’arriver à me maintenir en haleine. Cependant, les romans qui me déplaisent sont surtout les romans dans lequels l´histoire et le personnage sont répétitifs et typiques. Tel est le cas des romans écrits par Chrétien de Troyes, où l´héros est ce courageux et brave homme dont l’unique propos est de lutter et vaincre des ennemis car cela est son destin et son unique objectif.



Beatriz: Les romans que j’aime le plus relatent toujours de aventures, soit des romans policiers où le héros se voit immergé dans un crime très compliqué et apparemment impossible à résoudre, soit des romans où l’intrigue se déroule dans d’autres pays, ou directement, dans d’autres mondes et le lecteur doit plonger dans le livre et suivre le parcours de cet héros à travers ces nouveaux mondes, inconnus pour lui jusqu’à présent. De même, j’apprécie aussi les romans qui décrivent une société future dystopique qui nous montre ce que notre monde pourrait arriver à être, et qui dans la plupart des cas cherche à dénoncé des éléments de la société actuelle qui nous conduiraient à la société décrite dans le livre.


Eva: À mon avis, mes romans favoris sont des histoires où le héros doit  affronter une série d’obstacles, des romans où les aventures dominent le récit, où tu peux t’évader de la réalité en lisant seulement une page. De plus, si le roman me raconte un voyage cela rend sa lecture beaucoup plus intéressante. Puis, j’aime aussi les romans policiers qui nous tiennent en haleine depuis le premier mot jusqu’au dernier. Enfin, le genre du fantastique est mon préféré. J’adore lire des histoires qui se passent dans notre monde mais où tout peut arriver. D’une autre part, les romans philosophiques (par exemple, L'élégance du hérisson) qui te font questionner le pourquoi des choses me paraissent très intéressants cependant, quelques fois je ne comprends pas totalement ce qu’a voulu dire l’auteur. Finalement, les romans qui me déplaisent le plus sont ceux qu’appartiennent à la science-fiction, je les trouve très ennuyants et ne m’accrochent pas.  


Alicia : J’ai toujours aimé lire des romans fantastique, surtout ce qui mélange le monde “réel” avec l’imaginaire, car ceci m’a toujours intéressée et je prend plaisir à lire et à imaginer des histoires que parfois, que ne pourrais jamais arriver même à y songer. Mais je préfère les romans philosophiques (:l’alchimiste), car il m'apprennent, chose que parfois les romans fantastique n’arrive pas à faire. Donc, en conclusion, le genre de roman qui me plais le plus est celui qui mélange le fantastique et le philosophique (et le tragique)


Chloé: Jusqu’à il n’y a pas encore longtemps je passais mon temps à dévorer des romans fantastiques et de sciences fictions. Mais je suis depuis quelques temps passé aux polars qui sont pour moi un moyens de m’échapper dans un autre univers. En revanche je n’ai aucun problèmes à lire des romans historiques ou encore philosophique. Je lis tout ce qui me tombe sous la main que ce soit un livre éducatif ou encore un roman racontant des histoires mondaines.


Celia: Même si je ne lis pas autant que je devrais, ou je souhaiterai, j’aime bien les mélanges. C’est à dire, des romans qui englobent un peut de tout, notamment du réalisme et de la science fiction. Pour préciser un peut plus, j’adore les romans centrés sur un seul individu où tu sais tout du personnage, mais pas son avenir. Le point de vue interne est un de mes préférés puisque j’adore savoir quelle est la perception du monde de chaque personnage et surtout ses sentiments les plus profonds, auxquels je peut m’identifier. Des Fleures pour Algernon de Daniel Keyes, est un clair exemple de roman qui me tient en haleine dès la première page.


Laura: Généralement, j’apprécie plus les roman réaliste c’est à dire celui de tous les jours, de la vie quotidienne. Je pense que sais plus intéressent car tu peut te sentir identifier avec le protagoniste et peut être avec le contexte et l’histoire. C’est pour cette raison que c’est plus facile à lire et amusant. D’autre part je peut dire que les romans historique utilise un vocabulaire plus complexe et précis. Ce sont les romans plus lut  à l’école. Je n’est aucun problème à les lires mais je les trouves plus lourd de même que les romans philosofiques.


Cristina et Raquel: On partage la même opinion que Laura. On préfère lire des romans réalistes, puisqu’on  peux nous sentir identifié avec le personnage principale ou l’histoire et même résoudre des problèmes personnelles en le lisant. Les romans réalistes utilisent un vocabulaire moins complexe puisqu’il raconte une histoire de la vie quotidienne. Par contre, on n’aime pas du tout les romans philosophiques parce qu’ ils utilisent un vocabulaire très complexe qu’on a du mal à y comprendre le contexte. De même on les trouvent très lourd, puisque on met beaucoup de temps à les lire.


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